NB-UVB : la lumière qui soigne ?
Allergologie et Immunologie
#Vitiligo #Immunité #Photothérapie
#NB-UVB
Le vitiligo – ou psoriasis vulgaire – est une maladie auto-immune chronique caractérisée par une dépigmentation progressive de la peau, liée à la destruction des mélanocytes. Bien que non mortelle, cette pathologie a un fort retentissement psychologique et social, en particulier chez les patients jeunes. Malgré la diversité des traitements existants — corticostéroïdes topiques, inhibiteurs de la calcineurine, photothérapie — aucun protocole ne garantit une repigmentation stable et complète, en particulier dans les formes étendues ou résistantes.
Dans ce contexte, de nouvelles stratégies combinées sont explorées pour optimiser les résultats cliniques. Le tofacitinib, inhibiteur de JAK, a récemment émergé comme une thérapie ciblée prometteuse, agissant sur la voie inflammatoire impliquée dans la destruction des mélanocytes. Combiné à la photothérapie NB-UVB, il pourrait favoriser une repigmentation plus rapide et plus complète. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la sécurité de la combinaison NB-UVB + tofacitinib, par rapport à la photothérapie seule, chez des patients atteints de vitiligo.
Trois ou cinq séances : qu’est-ce qui marche vraiment ?
Cinq essais contrôlés randomisés publiés entre 2005 et 2015, totalisant 461 patients adultes atteints de vitiligo, ont été sélectionnées et analysées. Les études sélectionnées comparaient l’effet de la photothérapie NB-UVB à celui de traitements classiques ou à l’absence d’intervention, avec une évaluation centrée sur le score PASI (Psoriasis Area and Severity Index).
En raison de l’hétérogénéité des protocoles, une synthèse narrative a été réalisée. Les résultats indiquent que le NB-UVB permet une réduction significative du score PASI, indépendamment de la fréquence des séances (3 ou 5 fois par semaine) ou du mode de dosage (dose fixe ou ajustée à la dose érythémateuse minimale). Une fréquence de trois séances hebdomadaires semble suffisante pour obtenir une amélioration clinique. L’ajout de sélénium ne procure pas de bénéfice supplémentaire. Aucun protocole ne s’est clairement démarqué en termes d’efficacité, ce qui souligne une certaine flexibilité d’utilisation en pratique clinique.
Moins rigide, plus efficace ?
Le vitiligo est une dermatose inflammatoire chronique fréquente, douloureuse et stigmatisante, nécessitant des traitements efficaces mais bien tolérés sur le long terme. L’un des principaux défis reste la standardisation des protocoles de photothérapie NB-UVB, face à une variabilité importante des pratiques et des réponses cliniques. Cette revue avait pour objectif d’évaluer l’efficacité clinique et la tolérance du NB-UVB en monothérapie chez les patients adultes atteints de psoriasis. Les résultats confirment que cette approche est efficace, bien tolérée, et que divers protocoles (fréquence, dosage) peuvent conduire à une amélioration significative des symptômes, ce qui en fait une option flexible et adaptable.
Toutefois, des limites de cette étude persistent et justifient la poursuite de nouvelles recherches. Ces recherches incluront des essais randomisés de plus grande ampleur, avec un suivi à long terme, une évaluation de la qualité de vie, et une analyse comparative plus rigoureuse entre les différents protocoles. Il sera essentiel d’identifier les facteurs prédictifs de réponse afin de mieux adapter le traitement à chaque patient. Parallèlement, l’évaluation de combinaisons thérapeutiques, incluant des approches systémiques ou topiques, pourrait permettre de prolonger les bénéfices cliniques et d’optimiser les résultats à long terme.
Le vitiligo – ou psoriasis vulgaire – est une maladie auto-immune chronique caractérisée par une dépigmentation progressive de la peau, liée à la destruction des mélanocytes. Bien que non mortelle, cette pathologie a un fort retentissement psychologique et social, en particulier chez les patients jeunes. Malgré la diversité des traitements existants — corticostéroïdes topiques, inhibiteurs de la calcineurine, photothérapie — aucun protocole ne garantit une repigmentation stable et complète, en particulier dans les formes étendues ou résistantes.
Dans ce contexte, de nouvelles stratégies combinées sont explorées pour optimiser les résultats cliniques. Le tofacitinib, inhibiteur de JAK, a récemment émergé comme une thérapie ciblée prometteuse, agissant sur la voie inflammatoire impliquée dans la destruction des mélanocytes. Combiné à la photothérapie NB-UVB, il pourrait favoriser une repigmentation plus rapide et plus complète. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la sécurité de la combinaison NB-UVB + tofacitinib, par rapport à la photothérapie seule, chez des patients atteints de vitiligo.
Trois ou cinq séances : qu’est-ce qui marche vraiment ?
Cinq essais contrôlés randomisés publiés entre 2005 et 2015, totalisant 461 patients adultes atteints de vitiligo, ont été sélectionnées et analysées. Les études sélectionnées comparaient l’effet de la photothérapie NB-UVB à celui de traitements classiques ou à l’absence d’intervention, avec une évaluation centrée sur le score PASI (Psoriasis Area and Severity Index).
En raison de l’hétérogénéité des protocoles, une synthèse narrative a été réalisée. Les résultats indiquent que le NB-UVB permet une réduction significative du score PASI, indépendamment de la fréquence des séances (3 ou 5 fois par semaine) ou du mode de dosage (dose fixe ou ajustée à la dose érythémateuse minimale). Une fréquence de trois séances hebdomadaires semble suffisante pour obtenir une amélioration clinique. L’ajout de sélénium ne procure pas de bénéfice supplémentaire. Aucun protocole ne s’est clairement démarqué en termes d’efficacité, ce qui souligne une certaine flexibilité d’utilisation en pratique clinique.
Moins rigide, plus efficace ?
Le vitiligo est une dermatose inflammatoire chronique fréquente, douloureuse et stigmatisante, nécessitant des traitements efficaces mais bien tolérés sur le long terme. L’un des principaux défis reste la standardisation des protocoles de photothérapie NB-UVB, face à une variabilité importante des pratiques et des réponses cliniques. Cette revue avait pour objectif d’évaluer l’efficacité clinique et la tolérance du NB-UVB en monothérapie chez les patients adultes atteints de psoriasis. Les résultats confirment que cette approche est efficace, bien tolérée, et que divers protocoles (fréquence, dosage) peuvent conduire à une amélioration significative des symptômes, ce qui en fait une option flexible et adaptable.
Toutefois, des limites de cette étude persistent et justifient la poursuite de nouvelles recherches. Ces recherches incluront des essais randomisés de plus grande ampleur, avec un suivi à long terme, une évaluation de la qualité de vie, et une analyse comparative plus rigoureuse entre les différents protocoles. Il sera essentiel d’identifier les facteurs prédictifs de réponse afin de mieux adapter le traitement à chaque patient. Parallèlement, l’évaluation de combinaisons thérapeutiques, incluant des approches systémiques ou topiques, pourrait permettre de prolonger les bénéfices cliniques et d’optimiser les résultats à long terme.
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