Le Global
Typhoid Genomics Consortium a été créé pour réunir l’ensemble des
chercheurs travaillant sur la fièvre typhoïde, afin de regrouper et d'analyser
les données génomiques du sérovar Typhi de Salmonella enterica. Ce consortium
dispose de la plus grande collection de séquences du génome de Typhi à ce jour.
Dans cette méta-analyse, les chercheurs ont analysé les déterminants mondiaux du
génotype et de la résistance aux antimicrobiens extraits de données génomiques
précédemment séquencées. Par rapport aux précédentes analyses, les chercheurs
ont observé que le génotype 4.3.1 (H58) ne s'est pas propagé au-delà de l'Asie
et de l'Afrique orientale et australe. Dans d’autres régions du monde, des
génotypes distincts dominent et ont évolué indépendamment du point de vue de
l’antibiorésistance.
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