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La perturbation de l’axe intestin-cerveau pourrait jouer un rôle dans la pathogenèse du trouble dépressif majeur. Mais quels rôles jouent les antidépresseurs dans ce scénario ? Pour le savoir, des chercheurs ont mené ici une étude multi-omique sur 110 patients atteints de trouble dépressif majeur et traités par escitalopram sur une période de 12 semaines. Leurs données ont été comparées avec celle de 166 sujets en bonne santé. L’escitalopram s’est avéré agir positivement sur le métabolome sanguin, initialement altéré par le trouble dépressif majeur. L’escitalopram jouerait un rôle inhibiteur assez faible sur le microbiote intestinal, entraînant une diminution de la richesse et des fonctions microbiennes.

Source(s) :
Yaping Wang et al. Multi-omics reveal microbial determinants impacting the treatment outcome of antidepressants in major depressive disorder. Microbiome. 2023 Aug 28;11(1):195. ;

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