Interactions cellulaires dans le cerveau
Une nouvelle étude montre une interaction entre les neurones et les microglies, des cellules immunitaires présentes dans le cerveau. Les axones, prolongement des neurones, permettent la transmission de l’influx nerveux d’un neurone à l’autre. Les axones sont entourés d’une gaine isolante de myéline. Les nœuds de Ranvier sont de petits domaines incrustés dans la myéline et sont le lieu de nombreuses interactions cellulaires.
Les microglies
Les microglies jouent un rôle clef dans les processus régénératifs de la myéline, notamment lorsqu’elle est dégradée comme dans la sclérose en plaques. Les microglies représentent 10 à 15 % des cellules du cerveau. Pour la première fois, il a été démontré que les microglies utilisent les nœuds de Ranvier pour communiquer. Lorsque la myéline a besoin d’être réparée, l’interaction entre les neurones et les microglies est particulièrement stable. Le neurone envoie une information aux microglies au niveau des nœuds de Ranvier, les empêchant par exemple de jouer leur rôle remyélinisant. Ces résultats sont suggérés par des études menées sur des modèles murins ex-vivo (cultures tissulaires) et in-vivo, notamment par des approches d’imagerie en temps réel.
Implications
Cette découverte pourrait révolutionner la compréhension de la sclérose en plaques, mais aussi de nombreuses autres maladies comme l’autisme ou l’épilepsie. Des thérapies agissant sur le potentiel pro-régénératif des microglies sont actuellement à l’essai.
Une nouvelle étude montre une interaction entre les neurones et les microglies, des cellules immunitaires présentes dans le cerveau. Les axones, prolongement des neurones, permettent la transmission de l’influx nerveux d’un neurone à l’autre. Les axones sont entourés d’une gaine isolante de myéline. Les nœuds de Ranvier sont de petits domaines incrustés dans la myéline et sont le lieu de nombreuses interactions cellulaires.
Les microglies
Les microglies jouent un rôle clef dans les processus régénératifs de la myéline, notamment lorsqu’elle est dégradée comme dans la sclérose en plaques. Les microglies représentent 10 à 15 % des cellules du cerveau. Pour la première fois, il a été démontré que les microglies utilisent les nœuds de Ranvier pour communiquer. Lorsque la myéline a besoin d’être réparée, l’interaction entre les neurones et les microglies est particulièrement stable. Le neurone envoie une information aux microglies au niveau des nœuds de Ranvier, les empêchant par exemple de jouer leur rôle remyélinisant. Ces résultats sont suggérés par des études menées sur des modèles murins ex-vivo (cultures tissulaires) et in-vivo, notamment par des approches d’imagerie en temps réel.
Implications
Cette découverte pourrait révolutionner la compréhension de la sclérose en plaques, mais aussi de nombreuses autres maladies comme l’autisme ou l’épilepsie. Des thérapies agissant sur le potentiel pro-régénératif des microglies sont actuellement à l’essai.
Source(s) :
Nature, publié le 01/09/21 ;
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