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Un patient aveugle atteint de rétinopathie pigmentaire à un stade avancé a partiellement retrouvé la vue. Cet exploit, une première mondiale a pu être accompli grâce à l’optogénétique. Il s’agit de modifier génétiquement les cellules ganglionnaires de la rétine pour qu’elles produisent des protéines sensibles à la lumière. Ces protéines sont appelées les channelrhodopsines. La première étape consiste à injecter le gène codant pour une channelrhodopsine. Pendant plusieurs mois, celui-ci se stabilise dans les cellules et exprime la protéine. Une paire de lunettes dédiées équipées d’une caméra a été conçue, elles produisent des images visuelles qui sont ensuite projetées sur la rétine.  Après quelques mois d’entrainement, le patient a commencé à montrer des signes d’amélioration visuelle. Cette technique constitue un espoir pour tous les patients atteints de dégénérescences rétiniennes.

Source(s) :
Nature Medecine, publié le 24/05/21 ;

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