02/07/2025
Vision d’avenir dans une baie rouge ?
Ophtalmologie
#Goji #DMLA #Macula
#Zeaxanthine #Caroténoïdes
La dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) est la troisième cause de cécité dans le monde, notamment chez les populations âgées. La densité optique du pigment maculaire (MPOD), indicateur non invasif, reflète l'accumulation de pigments xanthophylles protecteurs comme la lutéine et la zéaxanthine. Leur rôle est essentiel pour filtrer la lumière bleue et limiter le stress oxydatif rétinien.
Face à l’absence de traitement curatif précoce, la prévention nutritionnelle devient une stratégie clé. Les baies de goji, riches en zéaxanthine dipalmitate, suscitent un intérêt croissant. L’objectif de cette étude était d’évaluer si leur consommation régulière améliore la MPOD et les niveaux de caroténoïdes cutanés chez des adultes en bonne santé, sans signe de DMLA.
Cette étude a inclus 27 adultes en bonne santé âgés de 45 à 65 ans, répartis en deux groupes d’intervention. Le premier groupe consommait 28 g de baies de goji, tandis que le second recevait un supplément nutritionnel apportant 6 mg de lutéine et 4 mg de zéaxanthine. Les deux interventions étaient administrées cinq fois par semaine pendant une période de 90 jours. La densité optique du pigment maculaire a été mesurée par photométrie hétérochromatique à quatre niveaux d’excentricité rétinienne (0.25, 0.5, 1 et 1.75 degrés). Les concentrations de caroténoïdes cutanés ont été quantifiées par spectroscopie de réflexion.
Au terme de l’intervention, seule la consommation de baies de goji a entraîné une augmentation significative de la MPOD aux excentricités de 0.25 (p = 0.029) et 1.75 (p = 0.044). Aucune amélioration n’a été observée dans le groupe supplément. Par ailleurs, les niveaux de caroténoïdes cutanés étaient significativement plus élevés dans le groupe goji aux jours 45 (p = 0.025) et 90 (p = 0.006), suggérant une meilleure biodisponibilité et une efficacité biologique supérieure des composés naturels présents dans les baies entières par rapport aux formulations isolées.
La dégénérescence maculaire liée à l’âge constitue une cause majeure de perte visuelle après 60 ans. Son évolution progressive, son caractère irréversible et l’absence de traitement précoce efficace en font un défi prioritaire en santé oculaire. Les approches actuelles peinent à ralentir la progression de la maladie chez les sujets asymptomatiques ou faiblement atteints.
Dans ce contexte, cette étude visait à évaluer le potentiel préventif de la consommation régulière de baies de goji sur la densité pigmentaire maculaire chez des adultes en bonne santé, sans antécédents de DMLA.
Les résultats indiquent une amélioration significative de la MPOD après 90 jours de consommation de goji, suggérant un effet protecteur sur la rétine, même en l’absence de pathologie déclarée. Ces effets pourraient être attribués à la richesse en zéaxanthine des baies, mais aussi à d'autres composés bioactifs — polysaccharides de Lycium barbarum (LBP), vitamine C, zinc, bêta-carotène — dont l’action synergique renforcerait la protection maculaire.
Cependant, l’étude présente plusieurs limites méthodologiques qui justifient la poursuite de recherches cliniques scientifiques. Des études cliniques plus larges, en double aveugle et intégrant des critères fonctionnels visuels, sont nécessaires pour confirmer ces résultats, étudier les effets à long terme, et positionner les baies de goji comme un outil nutritionnel ciblé dans la prévention active de la DMLA.
La dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) est la troisième cause de cécité dans le monde, notamment chez les populations âgées. La densité optique du pigment maculaire (MPOD), indicateur non invasif, reflète l'accumulation de pigments xanthophylles protecteurs comme la lutéine et la zéaxanthine. Leur rôle est essentiel pour filtrer la lumière bleue et limiter le stress oxydatif rétinien.
Face à l’absence de traitement curatif précoce, la prévention nutritionnelle devient une stratégie clé. Les baies de goji, riches en zéaxanthine dipalmitate, suscitent un intérêt croissant. L’objectif de cette étude était d’évaluer si leur consommation régulière améliore la MPOD et les niveaux de caroténoïdes cutanés chez des adultes en bonne santé, sans signe de DMLA.
La goji booste-t-elle la rétine ?
Cette étude a inclus 27 adultes en bonne santé âgés de 45 à 65 ans, répartis en deux groupes d’intervention. Le premier groupe consommait 28 g de baies de goji, tandis que le second recevait un supplément nutritionnel apportant 6 mg de lutéine et 4 mg de zéaxanthine. Les deux interventions étaient administrées cinq fois par semaine pendant une période de 90 jours. La densité optique du pigment maculaire a été mesurée par photométrie hétérochromatique à quatre niveaux d’excentricité rétinienne (0.25, 0.5, 1 et 1.75 degrés). Les concentrations de caroténoïdes cutanés ont été quantifiées par spectroscopie de réflexion.
Au terme de l’intervention, seule la consommation de baies de goji a entraîné une augmentation significative de la MPOD aux excentricités de 0.25 (p = 0.029) et 1.75 (p = 0.044). Aucune amélioration n’a été observée dans le groupe supplément. Par ailleurs, les niveaux de caroténoïdes cutanés étaient significativement plus élevés dans le groupe goji aux jours 45 (p = 0.025) et 90 (p = 0.006), suggérant une meilleure biodisponibilité et une efficacité biologique supérieure des composés naturels présents dans les baies entières par rapport aux formulations isolées.
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Goji : un fruit à voir de plus près
La dégénérescence maculaire liée à l’âge constitue une cause majeure de perte visuelle après 60 ans. Son évolution progressive, son caractère irréversible et l’absence de traitement précoce efficace en font un défi prioritaire en santé oculaire. Les approches actuelles peinent à ralentir la progression de la maladie chez les sujets asymptomatiques ou faiblement atteints.
Dans ce contexte, cette étude visait à évaluer le potentiel préventif de la consommation régulière de baies de goji sur la densité pigmentaire maculaire chez des adultes en bonne santé, sans antécédents de DMLA.
Les résultats indiquent une amélioration significative de la MPOD après 90 jours de consommation de goji, suggérant un effet protecteur sur la rétine, même en l’absence de pathologie déclarée. Ces effets pourraient être attribués à la richesse en zéaxanthine des baies, mais aussi à d'autres composés bioactifs — polysaccharides de Lycium barbarum (LBP), vitamine C, zinc, bêta-carotène — dont l’action synergique renforcerait la protection maculaire.
Cependant, l’étude présente plusieurs limites méthodologiques qui justifient la poursuite de recherches cliniques scientifiques. Des études cliniques plus larges, en double aveugle et intégrant des critères fonctionnels visuels, sont nécessaires pour confirmer ces résultats, étudier les effets à long terme, et positionner les baies de goji comme un outil nutritionnel ciblé dans la prévention active de la DMLA.
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