Une équipe de chercheurs français a réussi à modifier le génome de bactéries Escherichia coli pour les rendre magnétiques, permettant ainsi de contrôler leurs déplacements à l’aide d’aimants. Ces bactéries produisent désormais la protéine ferritine capable de stocker du fer qui, une fois oxydé, devient magnétique. Les chercheurs ont également pu modifier la surface de ces bactéries magnétiques pour qu’elles puissent adhérer spécifiquement à d’autres bactéries cibles. Les scientifiques ont pu alors contrôler le déplacement de bactéries non-génétiquement modifiées. Outre l’aspect technique impressionnant, ces travaux ouvrent de nouvelles perspectives pour la médecine, en tant qu’outil diagnostic, thérapeutique ou comme agent de contraste en imagerie médicale. En effet, il est tout à fait possible d’imaginer programmer ces bactéries magnétiques pour le transport de matière vivante, de biocapteurs ou de cellules entières à un endroit souhaité dans le corps. L’équipe de recherche a pour projet de programmer ces bactéries magnétiques pour la libération de molécules cytotoxiques au sein de cellules cancéreuses.
Source(s) :
Article ACS Synthetic Biology, publié le 14/09/2020 ;
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