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Une équipe franco-américaine a étudié la voie des interférons (IFN) de type I chez 659 patients atteints de pneumonie Covid-19 potentiellement mortelle.
Les auteurs ont mis en évidence chez 23 patients (3,5 %), âgés de 17 à 77 ans, de diverses nationalités et des deux sexes, ayant des anomalies génétiques qui diminuent la production des IFN de type I, sont des personnes à risques.
Chez d’autres patients (10-11% des formes graves), principalement de sexe masculin, ils ont identifié la présence d’un taux élevé d’auto-anticorps dirigés contre les IFN de type I capables de neutraliser la voie des IFN. 
Ces résultats expliqueraient donc 15% des formes graves de Covid-19. Ils suggèrent, par ailleurs, que l'administration de l'IFN de type I pourrait être bénéfique sur le plan thérapeutique chez certains patients, au moins au début de l'infection par le SRAS-CoV-2.

Source(s) :
Communiqué de presse Inserm, publié le 24 septembre ; Science, publié le 24 septembre ;

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