07/06/2023
Azithromycine ou doxycycline chez les femmes avec une infection urogénitale à Chlamydia trachomatis ?
Gynécologie et Obstétrique Pharmacie Infectiologie
Dans l’essai Chlazidoxy, des chercheurs ont comparé l’effet d’un
traitement par l’azithromycine ou par la doxycycline sur le microbiote vaginal
d’une cohorte de femmes atteintes d’une infection urogénitale à Chlamydia
trachomatis. Au total, des échantillons vaginaux de 284 femmes,
respectivement 135 dans le groupe « azithromycine » et 149 dans le
groupe « doxycyline » ont été prélevés au début de l’étude, puis 6
semaines après le début du traitement antibiotique. Pour caractériser le
microbiote vaginal, les chercheurs ont utilisé le séquençage de l’ARNr 16S et
classé les données dans les 5 types de microbiote vaginal (Community State
Types (CST)).
Au début de l’étude, 212 femmes (75 %) présentaient un microbiote vaginal à haut risque (de type CST III ou IV). Après 6 semaines de traitement, les microbiotes vaginaux avaient évolué, mais les différences n’impactaient, ni la diversité des microbiotes, ni leur classement en CST. Par contre, l’abondance relative de 15 phylotypes était modifiée.
Avec l’azithromycine ou la doxycycline en cas d’infection urogénitale à Chlamydia trachomatis, le microbiote vaginal restait sensible au risque de réinfection des femmes.
Au début de l’étude, 212 femmes (75 %) présentaient un microbiote vaginal à haut risque (de type CST III ou IV). Après 6 semaines de traitement, les microbiotes vaginaux avaient évolué, mais les différences n’impactaient, ni la diversité des microbiotes, ni leur classement en CST. Par contre, l’abondance relative de 15 phylotypes était modifiée.
Avec l’azithromycine ou la doxycycline en cas d’infection urogénitale à Chlamydia trachomatis, le microbiote vaginal restait sensible au risque de réinfection des femmes.

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