18/12/2025
Cannelle et cœur : simple épice ou alliée santé ?
Médecine Générale
Par Ana Espino | Publié le 18 décembre 2025 | 3 min de lecture
Les maladies cardiovasculaires (MCV) restent la principale cause de décès dans le monde, en grande partie liées à des facteurs métaboliques comme l’hyperglycémie, la dyslipidémie, l’hypertension et le surpoids. Si les traitements médicamenteux sont bien établis, ils peuvent présenter des effets secondaires ou être mal tolérés, notamment chez les patients chroniques ou polymédiqués.
Dans ce contexte, l’intérêt pour des approches complémentaires, naturelles et peu coûteuses s’accroît. La cannelle, utilisée depuis des siècles en médecine traditionnelle, a démontré dans des études précliniques des effets antioxydants, anti-inflammatoires, hypolipémiants et hypoglycémiants. Cependant, les preuves cliniques restaient jusqu’ici fragmentées, avec des résultats parfois contradictoires selon les populations, les doses ou les formes utilisées (extraits, poudre, huiles).
Cette étude a été initiée de sorte à évaluer l’efficacité, l’innocuité et l’intérêt clinique de la supplémentation en cannelle sur les principaux facteurs de risque cardiovasculaire chez l’adulte.
35 essais cliniques randomisés, incluant 2240 participants adultes, ont été sélectionnées. Les études sélectionnées comparaient la supplémentation en cannelle à un placebo ou à l’absence d’intervention, sur des durées allant de 4 à 16 semaines, et dans des contextes variés (patients diabétiques, obèses, ou en surpoids). La cannelle était administrée sous différentes formes (gélules, poudre, extraits aqueux ou alcooliques), avec des doses allant généralement de 1 à 6 g/j.
Les résultats montrent une amélioration significative de plusieurs paramètres métaboliques chez les sujets supplémentés. La cannelle réduit la glycémie à jeun, l’hémoglobine glyquée (HbA1c), le poids corporel, l’indice de masse corporelle (IMC), le tour de taille, les triglycérides, le cholestérol total et le LDL-cholestérol. En revanche, aucun effet notable n’a été observé sur le HDL-cholestérol ni sur la pression artérielle systolique ou diastolique. Ces effets sont généralement plus marqués chez les patients atteints de diabète de type 2 ou ceux présentant un syndrome métabolique, notamment lorsque la supplémentation dépasse 8 semaines.
Les maladies cardiovasculaires représentent un enjeu majeur de santé publique, intimement liées à des déséquilibres métaboliques tels que l’hyperglycémie, la dyslipidémie ou le surpoids. Face aux limites de certains traitements pharmacologiques, l’intégration d’approches nutritionnelles complémentaires, comme la supplémentation en cannelle, suscite un intérêt croissant.
Cette étude avait pour objectif d’évaluer de manière rigoureuse son efficacité sur les principaux facteurs de risque cardiovasculaire chez l’adulte. Les résultats montrent une amélioration significative de plusieurs paramètres métaboliques, notamment glycémiques et lipidiques, ce qui renforce le potentiel thérapeutique de la cannelle dans une stratégie de prévention globale.
Toutefois, des limites de cette étude persistent et justifient la poursuite de nouvelles recherches. Ces recherches incluront des essais cliniques plus homogènes, de plus grande envergure et sur des durées prolongées, avec une standardisation des formulations, des dosages et des critères d’évaluation. Il sera également essentiel d’explorer la sécurité à long terme, les mécanismes d’action précis, ainsi que l’identification des profils de patients les plus susceptibles de bénéficier de cette intervention.
Les maladies cardiovasculaires (MCV) restent la principale cause de décès dans le monde, en grande partie liées à des facteurs métaboliques comme l’hyperglycémie, la dyslipidémie, l’hypertension et le surpoids. Si les traitements médicamenteux sont bien établis, ils peuvent présenter des effets secondaires ou être mal tolérés, notamment chez les patients chroniques ou polymédiqués.
Dans ce contexte, l’intérêt pour des approches complémentaires, naturelles et peu coûteuses s’accroît. La cannelle, utilisée depuis des siècles en médecine traditionnelle, a démontré dans des études précliniques des effets antioxydants, anti-inflammatoires, hypolipémiants et hypoglycémiants. Cependant, les preuves cliniques restaient jusqu’ici fragmentées, avec des résultats parfois contradictoires selon les populations, les doses ou les formes utilisées (extraits, poudre, huiles).
Cette étude a été initiée de sorte à évaluer l’efficacité, l’innocuité et l’intérêt clinique de la supplémentation en cannelle sur les principaux facteurs de risque cardiovasculaire chez l’adulte.
La cannelle peut-elle améliorer vos marqueurs cardio ?
35 essais cliniques randomisés, incluant 2240 participants adultes, ont été sélectionnées. Les études sélectionnées comparaient la supplémentation en cannelle à un placebo ou à l’absence d’intervention, sur des durées allant de 4 à 16 semaines, et dans des contextes variés (patients diabétiques, obèses, ou en surpoids). La cannelle était administrée sous différentes formes (gélules, poudre, extraits aqueux ou alcooliques), avec des doses allant généralement de 1 à 6 g/j.
Les résultats montrent une amélioration significative de plusieurs paramètres métaboliques chez les sujets supplémentés. La cannelle réduit la glycémie à jeun, l’hémoglobine glyquée (HbA1c), le poids corporel, l’indice de masse corporelle (IMC), le tour de taille, les triglycérides, le cholestérol total et le LDL-cholestérol. En revanche, aucun effet notable n’a été observé sur le HDL-cholestérol ni sur la pression artérielle systolique ou diastolique. Ces effets sont généralement plus marqués chez les patients atteints de diabète de type 2 ou ceux présentant un syndrome métabolique, notamment lorsque la supplémentation dépasse 8 semaines.
Un petit coup de pouce naturel, mais sous conditions !
Les maladies cardiovasculaires représentent un enjeu majeur de santé publique, intimement liées à des déséquilibres métaboliques tels que l’hyperglycémie, la dyslipidémie ou le surpoids. Face aux limites de certains traitements pharmacologiques, l’intégration d’approches nutritionnelles complémentaires, comme la supplémentation en cannelle, suscite un intérêt croissant.
Cette étude avait pour objectif d’évaluer de manière rigoureuse son efficacité sur les principaux facteurs de risque cardiovasculaire chez l’adulte. Les résultats montrent une amélioration significative de plusieurs paramètres métaboliques, notamment glycémiques et lipidiques, ce qui renforce le potentiel thérapeutique de la cannelle dans une stratégie de prévention globale.
Toutefois, des limites de cette étude persistent et justifient la poursuite de nouvelles recherches. Ces recherches incluront des essais cliniques plus homogènes, de plus grande envergure et sur des durées prolongées, avec une standardisation des formulations, des dosages et des critères d’évaluation. Il sera également essentiel d’explorer la sécurité à long terme, les mécanismes d’action précis, ainsi que l’identification des profils de patients les plus susceptibles de bénéficier de cette intervention.
À lire également : Cannelle : bien plus qu’une épice ?
À propos de l'auteure – Ana Espino
Docteure en immunologie, spécialisée en virologie
Rédactrice scientifique, Ana est animée par la volonté de relier la recherche à l’impact concret. Spécialiste en immunologie, virologie, oncologie et études cliniques, elle s’attache à rendre la science complexe claire et accessible. Sa mission : accélérer le partage des savoirs et favoriser des décisions éclairées grâce à une communication percutante. Docteure en immunologie, spécialisée en virologie
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