Les enfants de moins de 8 ans
sont particulièrement exposés au risque de lésions cervicales, potentiellement
liées à de graves complications. Dans cette étude rétrospective, monocentrique,
502 patients de moins de 16 ans ont été dépistés et 202 répondaient aux
critères d’inclusion de l’étude (signes de lésion osseuse ou ligamentaire de
l’occiput à C2). Parmi eux, 15 % avaient des distractions articulaires
atlanto-occipitales, 5 % des distractions articulaires atlanto-axiales, 15 %
des fractures C1-C2 et 64 % des lésions ligamentaires sans distraction
articulaire. Parmi les 31 patients présentant des distractions articulaires
atlanto-occipitales, 15 avaient une luxation complète, étaient instables sur le
plan hémodynamique et 14 sont décédés. Les 16 autres présentaient une
subluxation, étaient stables et survivaient avec de bons résultats.
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