Des niveaux accrus de lactates
ont été suggérés comme un biomarqueur des changements métaboliques au cours de
l'excitation neuronale. Ces changements dans les niveaux de lactate peuvent
entraîner une diminution du pH cérébral, une tendance observée chez les
patients atteints de divers troubles neuropsychiatriques. De telles altérations
sont observées dans des modèles murins de schizophrénie, de trouble bipolaire
et d'autisme. Ici sont présentées les données recueillies par le Consortium
international du projet sur le pH du cerveau. Les chercheurs ont étudié le pH
du cerveau et les niveaux de lactate dans 109 souches/conditions de 2 294
animaux. La diminution du pH cérébral et l'augmentation des niveaux de lactate seraient
des caractéristiques communes observées dans de nombreux modèles de dépression,
d'épilepsie, de maladie d'Alzheimer et de schizophrénie.
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