15/05/2025
CBD & soleil : innovation sous la peau
Oncologie
#UV #CrèmeSolaire
#Cancérologie #Cannabidiol #nCBD
Les rayonnements UV-A sont un facteur majeur de photo-vieillissement cutané et de photocarcinogenèse, en raison de leur capacité à pénétrer profondément dans le derme. Contrairement aux UV-B, ils induisent peu d’érythème visible mais génèrent massivement des espèces réactives de l’oxygène, provoquant des lésions persistantes de l’ADN nucléaire et mitochondrial ainsi qu’une inflammation chronique. Parmi les altérations les plus fréquentes, on retrouve l’oxydation de la base 8-oxoguanine et les délétions ND1 et ND4 de l’ADN mitochondrial. Ces lésions sont directement liées au vieillissement accéléré de la peau et à un risque plus élevé de cancer cutané.
Dans ce contexte, l’utilisation de filtres solaires constitue une piste préventive solide. Ces produits agissent en absorbant, réfléchissant ou dispersant les rayons UV à la surface de la peau, selon qu’ils contiennent des agents chimiques ou minéraux. Les filtres UV-B sont généralement efficaces pour prévenir l’érythème et les coups de soleil, mais les filtres UV-A, pourtant responsables de lésions plus profondes, sont souvent moins performants.
De fait, les filtres solaires disponibles actuellement offrent une protection limitée contre les UV-A, laissant subsister un besoin important de solutions photoprotectrices plus performantes. Le cannabidiol (CBD), un composé non psychotrope issu du chanvre, possède des propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires démontrées in vitro, notamment en conditions de stress oxydatif induit par les UV.
Cette étude a pour objectif d’évaluer la capacité d’une crème topique à base de CBD nanoencapsulé (nCBD) à limiter les dommages induits par les UV-A sur l’ADN, tant nucléaire que mitochondrial.
Dans cette étude, 19 volontaires sains - types de peau I à III, âgés de 23 à 64 ans – ont été sélectionnés et répartis aléatoirement en deux groupes :
Les participants ont appliqué ces traitements pendant 14 jours, deux fois par jour. Après traitement, les deux zones ont été irradiées à 33 fois la dose érythémateuse minimale (MED-A). Des biopsies ont été réalisées 24 heures plus tard pour analyse histologique, immunohistochimique (IHC) et PCR ciblant les mutations mtDNA.
Sur le plan clinique, 21 % des participants présentaient un érythème réduit sur la zone traitée par CBD. L’analyse histologique a montré que le nCBD réduisait significativement l’hyperplasie épidermique, avec un taux moyen de 11,3 % contre 28,7 % pour la crème témoin. En immunohistochimie, une diminution significative de l’expression d’OGG1, un marqueur de lésion oxydative de l’ADN, a également été observée sous traitement au nCBD.
Sur le plan moléculaire, les délétions de l’ADN mitochondrial induites par les UV-A ont été significativement réduites. La délétion ND4 a diminué de manière notable, tout comme la délétion ND1. Enfin, l’analyse par PCR semi-quantitatif a mis en évidence une tendance à la baisse de l’apparition du produit mutant de 762 pb chez les sujets traités par nCBD, bien que cette différence ne soit pas statistiquement significative.
Le photo-vieillissement est une conséquence directe et cumulative de l’exposition chronique aux UV-A. Il se manifeste à la fois par des signes visibles et invisibles, comme les mutations de l’ADN nucléaire et mitochondrial ou l’inflammation chronique, qui favorisent la dégradation progressive des structures cutanées. L’un des principaux défis actuels est de développer des stratégies de prévention efficaces contre les UV-A, dont la capacité à pénétrer profondément dans la peau dépasse celle des UV-B. Les filtres solaires classiques offrent une protection partielle, en surface uniquement, et ne ciblent pas les dommages moléculaires induits en profondeur.
Dans ce contexte, cette étude visait à évaluer l’efficacité d’un traitement topique innovant à base de CBD nanoencapsulé, en ciblant des biomarqueurs précoces de photodommages, tels que l’hyperplasie épidermique, l’expression d’OGG1 et les délétions ND1/ND4 de l’ADN mitochondrial.
Les résultats démontrent que le nCBD réduit significativement ces altérations, souvent associées à un risque accru de cancer cutané. Ces données suggèrent un potentiel photoprotecteur du CBD, au niveau cellulaire et subcellulaire, au-delà de la simple barrière physique offerte par les filtres UV.
Cependant, plusieurs limites doivent être prises en compte et suggèrent la mise en place de nouvelles recherches. Des études complémentaires, sur des cohortes plus larges et diversifiées, associant une comparaison active avec des photoprotecteurs reconnus, ainsi qu’une analyse de sécurité à long terme, seront indispensables pour confirmer ces résultats. Si ces données sont consolidées, le CBD topique nanoencapsulé pourrait représenter une nouvelle voie dans la prévention moléculaire du vieillissement cutané et des lésions précancéreuses induites par les UV-A.
Les rayonnements UV-A sont un facteur majeur de photo-vieillissement cutané et de photocarcinogenèse, en raison de leur capacité à pénétrer profondément dans le derme. Contrairement aux UV-B, ils induisent peu d’érythème visible mais génèrent massivement des espèces réactives de l’oxygène, provoquant des lésions persistantes de l’ADN nucléaire et mitochondrial ainsi qu’une inflammation chronique. Parmi les altérations les plus fréquentes, on retrouve l’oxydation de la base 8-oxoguanine et les délétions ND1 et ND4 de l’ADN mitochondrial. Ces lésions sont directement liées au vieillissement accéléré de la peau et à un risque plus élevé de cancer cutané.
Dans ce contexte, l’utilisation de filtres solaires constitue une piste préventive solide. Ces produits agissent en absorbant, réfléchissant ou dispersant les rayons UV à la surface de la peau, selon qu’ils contiennent des agents chimiques ou minéraux. Les filtres UV-B sont généralement efficaces pour prévenir l’érythème et les coups de soleil, mais les filtres UV-A, pourtant responsables de lésions plus profondes, sont souvent moins performants.
De fait, les filtres solaires disponibles actuellement offrent une protection limitée contre les UV-A, laissant subsister un besoin important de solutions photoprotectrices plus performantes. Le cannabidiol (CBD), un composé non psychotrope issu du chanvre, possède des propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires démontrées in vitro, notamment en conditions de stress oxydatif induit par les UV.
Cette étude a pour objectif d’évaluer la capacité d’une crème topique à base de CBD nanoencapsulé (nCBD) à limiter les dommages induits par les UV-A sur l’ADN, tant nucléaire que mitochondrial.
CBD & UV : écran ou illusion ?
Dans cette étude, 19 volontaires sains - types de peau I à III, âgés de 23 à 64 ans – ont été sélectionnés et répartis aléatoirement en deux groupes :
- Application de crème contenant du nCBD sur un site cutané ;
- Application de crème témoin (VC).
Les participants ont appliqué ces traitements pendant 14 jours, deux fois par jour. Après traitement, les deux zones ont été irradiées à 33 fois la dose érythémateuse minimale (MED-A). Des biopsies ont été réalisées 24 heures plus tard pour analyse histologique, immunohistochimique (IHC) et PCR ciblant les mutations mtDNA.
Sur le plan clinique, 21 % des participants présentaient un érythème réduit sur la zone traitée par CBD. L’analyse histologique a montré que le nCBD réduisait significativement l’hyperplasie épidermique, avec un taux moyen de 11,3 % contre 28,7 % pour la crème témoin. En immunohistochimie, une diminution significative de l’expression d’OGG1, un marqueur de lésion oxydative de l’ADN, a également été observée sous traitement au nCBD.
Sur le plan moléculaire, les délétions de l’ADN mitochondrial induites par les UV-A ont été significativement réduites. La délétion ND4 a diminué de manière notable, tout comme la délétion ND1. Enfin, l’analyse par PCR semi-quantitatif a mis en évidence une tendance à la baisse de l’apparition du produit mutant de 762 pb chez les sujets traités par nCBD, bien que cette différence ne soit pas statistiquement significative.
Un protecteur cutané de nouvelle génération ?
Le photo-vieillissement est une conséquence directe et cumulative de l’exposition chronique aux UV-A. Il se manifeste à la fois par des signes visibles et invisibles, comme les mutations de l’ADN nucléaire et mitochondrial ou l’inflammation chronique, qui favorisent la dégradation progressive des structures cutanées. L’un des principaux défis actuels est de développer des stratégies de prévention efficaces contre les UV-A, dont la capacité à pénétrer profondément dans la peau dépasse celle des UV-B. Les filtres solaires classiques offrent une protection partielle, en surface uniquement, et ne ciblent pas les dommages moléculaires induits en profondeur.
Dans ce contexte, cette étude visait à évaluer l’efficacité d’un traitement topique innovant à base de CBD nanoencapsulé, en ciblant des biomarqueurs précoces de photodommages, tels que l’hyperplasie épidermique, l’expression d’OGG1 et les délétions ND1/ND4 de l’ADN mitochondrial.
Les résultats démontrent que le nCBD réduit significativement ces altérations, souvent associées à un risque accru de cancer cutané. Ces données suggèrent un potentiel photoprotecteur du CBD, au niveau cellulaire et subcellulaire, au-delà de la simple barrière physique offerte par les filtres UV.
Cependant, plusieurs limites doivent être prises en compte et suggèrent la mise en place de nouvelles recherches. Des études complémentaires, sur des cohortes plus larges et diversifiées, associant une comparaison active avec des photoprotecteurs reconnus, ainsi qu’une analyse de sécurité à long terme, seront indispensables pour confirmer ces résultats. Si ces données sont consolidées, le CBD topique nanoencapsulé pourrait représenter une nouvelle voie dans la prévention moléculaire du vieillissement cutané et des lésions précancéreuses induites par les UV-A.
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